À 19 ans, ce Breton a entrepris son premier voyage en solitaire grâce à la bourse Zellidja
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« C’est en écoutant le podcast Bourlingué, que j’ai découvert la bourse Zellidja qui m’a tout de suite intéressé. »
La bourse permet à plus d’une centaine de jeunes par an de partir partout dans le monde. En première année de licence de biologie à l’université de Rennes 1, Mathis Le Marchand est passionné par la science des espèces vivante, et rêvait de voyager.
Alors à l’été 2023, il est parti durant un mois en Norvège pour son premier voyage en solitaire, grâce à cette bourse de l’association Zellidja. Les jeunes âgés de 16 à 20 ans doivent avoir un sujet d’étude bien défini pour se voir octroyer une bourse allant jusqu’à 900 €. « J’ai passé pas mal de temps à choisir mon sujet d’étude. J’ai fini par me dire que l’important résidait dans l’expérience du voyage en lui-même. J’ai ainsi axé mon projet sur un sujet qui me passionnait, en lien avec mes études, tout en essayant de me questionner sur ma manière de voyager » poursuivit Mathis.
Cap sur la Norvège sans avion
Mathis a décidé d’entreprendre son périple sans avion, afin de réaliser un voyage sobre et respectueux de l’environnement. « Je ne suis pas dérangé par la distance en train. J’ai fait près de 10 000 km en train, lu au moins dix romans, je crois même n’avoir jamais autant lu de ma vie ! » Sur place, Mathis a décidé d’improviser. « Je n’avais pas vraiment d’itinéraire précis, j’avais envie de faire mon voyage au fil de mes rencontres. J’ai fait du woofing pendant une semaine et suivi mon hôte qui m’a fait découvrir les alentours. Les paysages étaient grandioses. J’ai fait mes premières randonnées sur plusieurs jours, seul avec ma tente, je me sentais vraiment bien. »
Ce voyage lui a permis de vivre une aventure humaine et très introspective. « Je souhaitais me prouver que j’étais capable de monter un projet, d’aller à la rencontre des autres dans un pays étranger. » Aujourd’hui, l’heure est au rendu du rapport de voyage. Un carnet de dépenses, un carnet de route ainsi qu’un rapport, tous archivés au sein du local de l’association Zellidja et à la Bibliothèque nationale de France. Mathis ne sait pas encore s’il repartira cet été, mais il est d’ores et déjà sûr de vouloir repartir seul, grâce à Zellidja. « C’est une expérience très enrichissante, j’en ressors grandi, je ne peux que conseiller aux personnes intéressées de tenter l’aventure ! »