Témoignages de Z

Grâce à Zellidja, j'ai eu l'opportunité d'explorer deux régions du monde qui m'ont toujours fait rêver, à travers des sujets d'étude qui me passionnaient. Au-delà de la beauté des paysages et des rencontres marquantes, j'ai découvert au cours de ces voyages un goût pour l'aventure ainsi qu'une confiance en moi et en l'autre que je n'avais jamais encore ressentie. L'écriture de mes rapports et les échanges avec d'autres voyageurs ont été tout aussi enrichissants, renforçant une vocation et me permettant de nouer de belles amitiés. Je dois beaucoup à Zellidja, tant pour la personne que je suis que pour celle que je souhaite devenir !

C’est pendant ce premier voyage Zellidja que j’ai d'abord fait l’expérience de l’extase du voyageur solitaire : le vent dans les cheveux, la tente sur le dos, et le monde qui s’ouvre à soi complètement. On revient d’un voyage comme ça avec la tête comme un cabinet de curiosités ; remplie de souvenirs et d’expériences loufoques ou marquantes qu’on ne doit qu’à son propre esprit d’initiative. J’ai entendu le vent siffler dans la coque percée de l’épave du « Plassy » sur l’île d’Inis Oìrr, j’ai discuté avec Michael, peintre abstrait fasciné par le mouvement des algues, j’ai longé la côte sauvage de Doolin perdue dans la brume irlandaise…Et j’ai vécu toutes ces expériences parce qu’en 35 jours de voyage, j’ai eu la précieuse opportunité de me perdre, de divaguer, de faire fausse route, et de finalement revenir plus résiliente et plus audacieuse que jamais. Quelle expérience que de partir seule à dix-huit ans !

Bien plus qu’un voyage, Zellidja c’est un état d’esprit. Le voyage donne goût à beaucoup de choses : l’envie d’apprendre, l’envie d’ouvrir les yeux et d’être attentif à notre monde, aux autres, aux petits et aux grands changements… À la vie.

Zellidja... est-ce que ça a changé ma vie ? La réponse est rapide ! Oui, mille fois oui ! Des fois, quand je regarde où j'en suis, ce que je deviens, mes rêves pour mon avenir... je me dis que tout ce que je suis en train de construire et d'imaginer pour ma vie, ça s'appuie sur une base solide... et Zellidja y tient une grande place !
[…] Si je devais choisir une chose, une seule, à garder de ces deux expériences, c'est considérer mes peurs comme mes amies... savoir écouter celles qui protègent d'un danger, et savoir surmonter celles qui indiquent quelque chose de fascinant, de nouveau, celles qui poussent hors de la zone de confort et qui aident à avancer.

Zellidja a été une super aventure qui commence avant et continue encore après le voyage. J'ai plus que jamais envie de retourner à l'aventure (je suis d'ailleurs allée en Israël dernièrement et ma prochaine destination est San Francisco). Non seulement j'ai gagné en assurance, mais je me sens aussi plus ouverte et capable d'accepter, voire de comprendre des comportements qui paraissent tout à fait étranges au premier abord du point de vue des Européens, et je remercie Zellidja pour cela.

Zellidja m'a permis d’être ambitieux. Je n’aurais jamais pu préparer de tels projets sans la motivation et la confiance que Zellidja m’a apporté. Mes expériences ont profondément modifié ma vision du voyage, me donnant un véritable goût pour le reportage de terrain. Difficile à présent de m'imaginer partir sans objectif et sans écrire à ce sujet à mon retour. Je reviens de ces deux voyages encore plus sûr de mes idées, de ce que je veux faire de ma vie, de ce qui compte dans la vie et de pourquoi il faut lutter dans la vie.

[…] Réaliser ces voyages m’a également permis de relativiser un certain nombre de choses, et de me rendre compte à quel point les problèmes humains sont similaires d’un bout à l’autre de la planète… Ils diffèrent bien sûr par leurs aspects et leur intensité en fonction du contexte, mais il n’y a en fait pas besoin d’aller en Inde pour se rendre compte de ce qu’est la pauvreté. Les expériences, quelles qu’elles soient, sont toutes bonnes à prendre, et plus on en fait, moins elles sont douloureuses, et plus elles sont instructives car on apprend à être moins « sensible » et à prendre plus de recul, à être plus raisonné par rapport à tout ce qu’on engrange…

C’est mon professeur d’histoire géographie qui nous avait touché un mot de Zellidja […] Je suis partie en voyage au Pérou, autour d’une étude sur la médecine traditionnelle dans les Andes. J’y ai découvert des hommes et des plantes, bien évidemment, mais avant tout je crois que je me suis un peu plus comprise moi même.
‍J’ai accepté le fait que mon étude ne serait que parcellaire, qu’elle aurait nécessité beaucoup plus d’investissement personnel, de présence, de recherches, de temps passé pour nouer la confiance… […] J’ai compris que ces savoirs et savoir-faire centenaires ne pouvaient pas être débusqués et exposés en si peu de temps…
J’ai appris. Le rapport à l’autre. L’apprivoisement mutuel. La temporalité, si différente de celle que je connaissais; pas de précipitation possible, la discrétion du mouvement, la cadence et le balancement de la nature… […]
La bourse Zellidja m’a donné un objectif, un but vers lequel me diriger, elle m’a guidé, m’a rendu plus forte, plus autonome, plus libre aussi. […] Je suis rentrée de ce voyage grandie, avec une envie farouche de recommencer.