Cécile Sanz s’envole grâce à une bourse de l’association Zellidja
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Le rêve de grands voyages est souvent là, mais parfois difficile à réaliser, d’un point de vue financier ou organisationnel, surtout lorsque nous sommes de jeunes adultes. Cécile Sanz, étudiante olmoise de 19 ans, s’est justement retrouvée confrontée à cette problématique. « À 17 ans, je suis partie dix mois en Russie, dans le cadre du programme étudiant de l’association du Rotary du Pays de Tarare. L’été dernier, je souhaitais partir cette fois en Algérie, alors j’ai repensé à un dépliant que j’avais vu au Centre de documentation et d’information (CDI) de mon lycée sur l’association Zellidja », explique ainsi la jeune étudiante, actuellement en 2e année de Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Présenter un projet pour espérer obtenir une bourse
Passionnée par les langues et la culture, Cécile Sanz fait donc appel à ladite association pour bénéficier d’une aide (lire par ailleurs). « Pour espérer recevoir une bourse de 900 €, il faut présenter notre projet avec une thématique. Mon projet a été retenu pour l’épreuve orale. L’avis a ensuite été envoyé en commission à Paris et c’est elle qui valide l’attribution d’une bourse ou non ». Cécile Sanz est donc partie tout le mois d’août en Algérie, à Oran et dans différentes wilayas. S’intéressant aux traditions artistiques, la jeune touriste a pu ainsi connaître la poésie, les contes, le théâtre ou encore la calligraphie de ce pays. Elle a également assisté à des festivals. « Pour obtenir la bourse, nous devons présenter un projet précis et budgétisé. L’association nous donne également des conseils pour notre sécurité car les projets des candidats peuvent concerner n’importe quel pays, et parfois il y a des risques. On m’a par exemple déconseillé d’aller toute seule dans certaines wilayas. » Avant de poursuivre : « Pendant notre séjour, nous devons aussi écrire un journal de bord, avec un dossier de synthèse que nous remettons à l’association à notre retour. Nous devons aussi tenir un carnet de comptes pour justifier nos dépenses. Si le projet est apprécié, nous pouvons ensuite faire une seconde demande de bourse pour un autre voyage », explique la jeune aventurière, qui ne pense pas repartir pour se consacrer à ses études.
Un bilan positif du séjour
« Lors de ce séjour, j’ai réalisé de très belles rencontres, dont une avec un historien. Le côté plutôt négatif est que je ne pouvais pas sortir toute seule. L’organisation sur place est différente de chez nous. Tout s’est bien passé. J’encourage vraiment les jeunes à voyager. Nous apprenons beaucoup dans ces voyages et l’association Zellidja permet d’être bien préparée. »